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Répondre à : Jeu-Forum ; Sherlock Holmes détective conseil 1 | Tom Enfant Phare

Répondre à : Jeu-Forum ; Sherlock Holmes détective conseil 1

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#750
Guillaume
Participant

Nous trouvons l’agent de police Beadle derrière la société des Armements Grant, dans la ruelle parallèle à Leonard Street.

– « J’ai remarqué un tas bizarre vers le haut de la ruelle. J’ai su immédiatement qu’il se passait quelque chose d’anormal…

Mon sixième sens quand quelque chose ne va pas, pourrait-on dire. Faites attention où vous mettez les pieds. Par là, les pavés sont en mauvais état. Beaucoup de pavés mal ajustés, tout juste bons pour faire tomber quelqu’un. »

Nous avons fait environ dix mètres depuis l’escalier qui conduit aux bureaux de la société Grant, et nous arrivons à l’intersection en forme de T avec une autre ruelle qui mène à Old Street.

 

– « C’était juste ici, et c’est triste à dire, mais c’était pas du tout un tas. La victime était étalé sur le dos, bras écarté. La force de la balle l’avait projetée en arrière. Le porte documents était juste à coté du corps, à hauteur de la taille. A quelques mètres, il y avait le portefeuille. Le manteau de la victime était grand ouvert, et sa montre à gousset avait disparu. Une partie de la chaîne était toujours attachée à la veste. Il était bel et bien mort, mais ses mains nues étaient encore tièdes. J’avais donc du manquer l’individu de peu.

Maintenant, je pense que l’assassin a dû se cacher dans ce hangar, juste au bout de la ruelle. Quand la victime s’est approchée, il s’est précipité et a tiré à bout portant. Comme vous le voyez, il n’y a qu’un mètre cinquante entre le hangar et l’endroit où se trouvait le corps. »

Nous remercions l’agent de police Beadle pour le temps qu’il nous a consacré et la peine qu’il s’est donnée. Il retourne faire sa ronde, mais nous nous attardons quelques instants sur les lieux du crime.

Depuis le hangar, Wiggins nous appelle.

 

– Il semble que Scotland Yard et notre assassin aient été négligents.

Dans la paume de sa main, il y a un mégot de cigarette, sur lequel on peut lire, en lettre d’or, « B&H », et dont le bout est régulièrement écrasé tout autour.

Radieux, Wiggins nous propose d’entrer dans les bureaux de la Société des Armements Grant pour interroger le secrétaire particulier d’Allen.

Notre arrivée peu orthodoxe par l’escalier de derrière fait sursauter un jeune homme que nous rencontrons dans le couloir. Blond, des traits agréables, il se trouve être l’objet de nos recherches, William Linhart. Une fois que les présentations sont faites, et après avoir pris place dans le bureau de Linhart, Wiggins commence à l’interroger.

 

– Que faisait Mr Allen dans la ruelle ?

– Chaque fois qu’il travaillait tard le soir, il sortait par derrière. A pied, c’était près d’Old Street, où il y avait davantage de circulation et où l’on avait plus de chance de trouver un fiacre.

– Ainsi, quiconque connaissant bien les habitudes de Mr Allen, les employés de la société certainement, mais même des relations d’affaires, aurait pu être au courant de cette habitude ?

– Oui, bien sûr.

– Ce soir là, Mr Allen devait rencontrer le capitaine Egan à 20h30. Pouvez vous nous dire qui est le capitaine Egan ?

– C’est l’ingénieur de l’artillerie navale chargé des contrats commerciaux pour l’Amirauté.

– Savez vous quel était l’objet de la rencontre ?

– Mr Allen et lui se rencontraient souvent pour discuter du projet spécial entrepris pour l’Amirauté quelques mois auparavant, mais je n’étais pas au courant de cette rencontre en particulier. Mr Allen faisait souvent le point sur l’avancement du projet, mais toujours dans la journée, et c’est toujours moi qui fixais les rendez vous et préparais ses dossiers. Ce jours là, il m’avait d’ailleurs demandé le dossier PS-10, et cela m’a étonné car je n’avais pas connaissance de ce rendez vous avec le capitaine.

– Pourriez vous nous parler de ce projet spécial ?

– C’est tout à fait secret, mais je pense pouvoir vous dire qu’il s’agit de la fabrication d’un nouveau canon de bord.

– Y avait-il des problèmes concernant le projet ?

– Aucun à ma connaissance. La sécurité inquiétait beaucoup Mr Allen, cependant. Alors que nous vendons de l’armement à des puissances étrangères, il y a certaines armes qui sont exclusivement réservées à notre gouvernement et le projet spécial n°10 en faisait partie.

– Est-ce que les craintes de Mr Allen concernant la sécurité étaient fondées sur un incident précis, ou concernaient elles quelqu’un en particulier ?

– Tout le monde connaissait l’existence du projet, donc je pense qu’il s’attendait, disons, à un peu d’espionnage. Il convoqua Lord Ragland pour discuter de l’affaire, après que l’on eût vu des gens bizarres rôder autour de notre manufacture du 12, Deverell Street.

– Pourquoi la manufacture était elle sous surveillance ?

– Toutes les données techniques, les projets, les formules s’y trouvent. Nos bureaux ici sont uniquement des locaux administratifs. Nous n’y gardons aucun document confidentiel.

– Le frère de Mr Allen pense qu’il avait une liaison au moment de sa mort. Étant donnée qu’il s’agit d’une affaire épineuse, sauriez vous qui pourrait être la dame en question ?

-Non. Au cours des années, j’ai toujours été au courant des petites affaires de cœur de Mr Allen, mais d’une manière très générale. Nous étions en train de travailler, et quelque chose provoquait une allusion à sa vie privée. Par exemple, juste après l’ouverture de la Foire Internationale de l’Armement, il reçut une lettre parfumée, écrite sur du papier rose. Plus tard dans la journée, il dictait une note pour Lord Ragland quand il s’arrêta et prit la lettre. Il en respira longuement le parfum, et dit à haute voix :

« Les femmes se marient souvent pour un titre mais n’en tombent pas toujours amoureuses« . Puis il se mis à rire et continua de dicter la note.

 

– Vous êtes maintenant le secrétaire du nouveau président, Mr Marlowe ? demanda Wiggins.

 

– Oui. Il était le successeur choisi par Mr Allen depuis longtemps, ce qui illustre parfaitement le genre d’homme qu’était Mr Allen. Il n’était pas question de sentiments entre eux, et cependant, reconnaissant l’extraordinaire sens des affaires de Mr Marlowe, il le désigna comme son héritier, pour ainsi dire.

 

– Merci, Mr linhart. Vous nous avez beaucoup aidés »

 

———–

Wouha !!! La prochaine fois je scan pour un texte aussi long !!! J’ai mal aux doigts !!! :wacko:

 

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